La carie est provoquée par une bactérie qui, se nourrissant de sucre, libère de l’acide qui attaque la dent et la ronge petit à petit Si elle n’est pas soignée avec les techniques appropriées, la carie aboutira à d’intenses douleurs et, à ternie, à la perte de la dent.
Au départ, la carie est invisible à l’œil nu et n’est pas douloureuse.
Elle débute par la couche superficielle de la dent, l’émail. Dès l’instant où il y a de légères sensibilités au froid et/ou au sucre, il ne s’agit plus de carie, mais de « dentinite », inflammation légère signalant l’arrivée des problèmes…
Pour ce type de carie, les composites (matériaux en résine de la couleur de la dent) conviennent parfaitement.
Ils sont esthétiques mais ne peuvent subsister que sur de très petites cavités. Ils offrent l’avantage de ne pas comporter de métal.
L’amalgame appelé couramment plombage,
peut convenir également mais, il est inesthétique et contient du mercure, métal supposé être nocif pour la santé (les thermomètres à mercure sont aujourd’hui interdits). Sur les caries plus volumineuses, les amalgames et les composites, avec le temps, ont tendance à se fissurer, le joint entre la dent et la reconstitution s’agrandit et devient perméable aux bactéries, engendrant des récidives de caries cachées sous l’obturation. Ces obturations régulièrement refaites, de plus en plus grosses, nécessitant la plupart du temps d’enlever plus de matière vivante, conduisent à terme à la dévitalisation.
Ces obturations ne peuvent pas protéger les parois fragiles, qui risquent de casser à la suite d’un choc ou une mastication.
Il existe une technique de reconstitution qui permet traiter les dommages causés par la carie tout en maintenant la dent vivante : c’est l’inlay-onlay.